En quelques lignes
Présentation du village
Leffonds est une petite commune du nord-est de la France, située dans le département de la Haute-Marne et de la région Champagne-Ardenne.
Elle fait partie de la Communauté de communes "des Trois Forêts".
Les habitants et habitantes de la commune de Leffonds sont appelés les Leffondais et les Leffondaises.
Les 321 habitants du village de Leffonds vivent sur une superficie totale de 36 km2 avec une densité de 9 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 360 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 285 à 321 et a fortement augmenté de 12,63%.
Les villes voisines sont Villiers-sur-Suize, Faverolles, Marac, Ormancey, Bugnières.
La grande ville la plus proche de Leffonds est Chaumont et se trouve à 15,59 kilomètres à l' est à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Leffonds se trouve à Chaumont (15.56 kilomètres), Langres (16.96 kilomètres), Bologne (25.41 kilomètres).
La rivière la Suize, le ruisseau du Poisel, le ruisseau des Sointures sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
L'église Saint Denis a été édifiée au XIXème siècle dans le style néogothique.
L'abbaye de Mormant bâtie au XIIème siècle se situe au bord de l'ancienne voie romaine. La grange dimière comprend au rez de chaussée une salle basse voutée et au premier étage les cellules des frères dont les linteaux sont enjolivés de fresques
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Permanence les mercredis et jeudis de 8 h 00 à 15 h 00.
Evolution de la population
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Notice historique du diocèse de Langres par l'Abbé Roussel, curé d'Ozières " Tome II" édité en 1875.
Leffonds, appelé souvent Leffonds en Montagne, Latus fons, Leffondium in Monte, ressortissait au gouvernement de Bourgogne et au bailliage de Châtillon. Ce village, doit, dit-on, son origine aux colons de Mormant, qui préférèrent établir leurs demeures à proximité des rivières, ce qui dut s’effectuer durant le XIV° siècle. La seigneurie appartenait au grand-maître des chevaliers de Malte, qui possédait un château au Haut-Leffonds, au-dessus du village, avec une maison ancienne à l’usage des chevaliers. Sur le territoire se trouve le hameau du Val-des-Dames, mentionné en l’année 1371, et que l’on suppose avoir été établi par des religieuses, mais sans preuve convaincante et sans autre raison plausible que son nom. Ce nom de Val-des-Dames a pu lui venir de certaines possessions sises en ce hameau et ayant appartenu jadis à quelque communauté religieuse de filles, située dans le voisinage, telle que l’abbaye de Poulangy ou celle de Vauxbons. En 1750, on comptait à Leffonds 100 feux et 380 communiants. – L’église, qui est belle, Dédiée à Saint Denis, autrefois du doyenneté d’Is, était succursale de Villiers-sur-Suize et appartenait aux chevaliers de Malte, puis, vers le milieu du XVII° siècle, elle devint le siège d’une cure, à la collation des chevaliers de malte qui, gardant le titre de curé primitif, y plaçaient un vicaire perpétuel, vulgairement appelé curé. Le pouillé de 1402, approuvé de l’évêque Jean VII d’Amboise, donne à Leffonds, qu’il appelle Bonneville, le titre de cure sous la dépendance des chevaliers de Mormant ; mais en réalité, Leffonds n’a été généralement desservi jusqu’au XVII siècle que par un vicaire dépendant de Villiers-sur-Suize. Le nom de Bonneville a été, comme il paraît, le nom donné primitivement à Leffonds par les chevaliers de Malte. Ce village forme de nos jours une paroisse curiale importante, où l’on a même établi depuis peu un vicariat. Leffonds possède une école de filles, confiée d’abord aux sœurs de la Providence de Langres, et dirigée actuellement par une institutrice laïque. Mormant est sur le territoire de Leffonds.
Curés et vicaires de Leffonds.
1.- Etienne de Nancy maître-és-arts vicaire en 1617 puis vicaire de Rolampont. - 2. Jean Mathey vicaire en 1617 et 1619, puis probablement curé de Pressigny. - 3. Pelitot, vicaire en 1668. - 4. F… Panallier, religieux de Malte, en 1669 où il dut résigner curé ou vicaire perpétuel comme les suivants jusqu’ à la Révolution. - 5. Jean Godard, ordonné prêtre vers 1660 de 1669 à 1671, puis curé de Fresnes Yonne. - 6 Claude Vezou, ex curé de Louesme, de 1671 à 1673. – 7. Antoine Jobelin, ex curé de Tânay, de 1673 à 1674. – 8. René Suresne, ex vicaire de Bassoncourt, desservant en 1675, puis vicaire de Marac. – 9. Joseph François Goué, curé de 1675 à 1692 puis curé de Crenay. – 10. Martin Cosette, ex vicaire de Sarcicourt, de 1692 à 1700, puis curé de Jonchery. – 11. Claude Mielle, ex curé de Germaines, de 1700 à 1705, puis curé de Crecey sur Tille. – 12. Charles Lamiral, né en 1677 prêtre en 1702, de 1705 probablement à 1740 où il résigne, puis curé de Giey-sur-Aujon. – 13. François Clerc, né à Bricon en 1685, ordonné prêtre en 1710, de 1710 à 1717, puis curé de Villiers sur Suize. – 14. Antoine Ferry, ex curé de Montmoyen, de 1717 à 1733, puis curé de Forcey. - 15 Philippe Maillard, probablement ex curé de Lantenay, de 1733 à 1741. – 16. Joseph Henri Dechampeaux, né à Lachaume en 1711, prêtre en 1736 de 1741 à 1771 puis curé de Braux. – 17. Claude Bourier, ex vicaire de Bugnières, de 1771 à 1782 où il meurt. – 18. Jean Cadot, ex vicaire de Courban, de 1782 à 1786 puis curé de Bouix. – 19. Philippe-François Arminot, ex vicaire de Courban, de 1786 à 1793, assermenté, puis officier public de la commune. On lui reproche de s’être montré trop ardent pour la défense des faux principes de son époque. Il devint ensuite curé d’Arc. – 20. Etienne-Antoine Laurent, ex curé d’Orges, nommé en 1803, puis curé-doyen de Juzennecourt. – 21. Dauvé, curé en 1804 et 1805. – 22. Joseph-Georges Moussu, ex curé de Chameroy, de 1805 à 1830 où il meurt. – 23. Jean-Baptiste Euvrard de, 1830 à 1837, puis curé d’Orges. – 24. Jean-Baptiste Aubry, ex vicaire de Bussières- les-Belmont de 1837 à 1865 où il meurt. – 25. François-Victor Lamy, ex curé de Marnay, de 1865 à 1873, puis curé doyen de Poissons. – 26. Jules-Pierre Marchal, ex curé de Bay, de 1873.
