Leffonds

Yves Mennetrier

Un retraité toujours aussi avide d'aventures et de découvertes

Des années bien remplies. Né le 05 mai 1946 à Juzennecourt (Haute-Marne), Yves Mennetrier a suivi toute sa scolarité dans son village natal jusqu’à son C.E.P. (certificat d’études primaires). Il est tout de suite rentré dans le monde du travail dès 14 ans, fin 1960, en faisant un apprentissage de boucher à la boucherie Mlénech à Maranville pour y obtenir en mai 1964 son C.A.P. Il rejoint la boucherie Rémiot à Juzennecourt, puis les abattoirs de Chaumont. Ensuite il gagne le régiment des sapeurs-pompiers de Paris pour y faire un service militaire de 16 mois. Une période remplie de sport au cours de laquelle régnaient rigueur, discipline et camaraderie. Durant huit années de 17 à 25 ans il pratiquera l’haltérophilie avec un titre de champion de Champagne catégorie plume. En 1966 il rentre aux Economiques Troyens à Chaumont, route de Langres comme chef-boucher dans un point de vente de 120m². Dans la foulée il intègre une supérette de 400m² rue Ampère, et en juin 1980 il rentre comme chef-boucher au Centre Leclerc de Chaumont, dont la surface de vente passe successivement de 1200m² à 2600m² puis à 5000m² en 1989. Après 20 ans de métier et une médaille du travail, il décide avec son épouse Michèle de voler de leurs propres ailes. En mars 1990 le couple est agréé chez les Mousquetaires pour ouvrir un magasin de bricolage « Bricomarché ». Toutes leurs économies sont investies dans cette nouvelle activité. C’est 18 mois de stage dans 13 magasins Bricomarché de la Région Est, sans aucun salaire. Le 10 septembre 1991 il ouvre son premier point de vente à Langres. Il reprend en 1995 le Bricomarché de Montigny le Roi et le magasin B3 de Chaumont. Il est parti avec la récompense suprême de Mousquetaire de bronze. Son épouse l’a épaulé durant toutes ces années. Elle a quitté l’éducation nationale après 20 années en tant que secrétaire, pour venir vendre des pointes, des vis etc… à Langres. Avide d’aventures, il achète une première parcelle boisée en juin 1981, puis trois autres pour obtenir une surface de 4,5 ha. Avec son épouse et ses deux enfants, ils retroussent les manches, sécateurs, coupe-branches, et serpes à la main ils procèdent au débroussaillage. Pas de dimanche et de jours fériés. Ils y passent tout leur temps. Au bout du compte se dessine un parc avec quelques moutons pour dégager une partie du terrain pour obtenir une pelouse. En 1983, le menuisier du village François Devilliers y construisit un chalet. Un petit coin de paradis où la famille, les amis, les chasseurs, se rencontrent pour des repas ou des moments de détente. Passionné de chasse, il est adjudicataire du bois de la Revenue qui entoure sa propriété appelée « Le Relais ». Insatiable, dans son esprit germe l’idée d’y réaliser un étang. Le terrain est calcaire, il faut alors bien le préparer avec l’apport de terre, la pose d’un géotextile, d’une bâche de rétention « 3070kg » le tout sur une surface de 22 ares. Puis ce fut l’étape du remplissage 2500 m3 d’eau. Le forage à 116 mètres de profondeur avec une pompe immergée actionnée par un groupe électrogène ne suffisait pas à remplir l’étang. Un copain, Eric Leroy, eu l’idée de puiser l’eau dans l’étang de son père à l’aide de 2650 mètres de tuyaux de pompiers de 70mm de diamètre et d’une grosse pompe, avec l’accord des pompiers de Langres, Chaumont, Chevillon, et des postes de secours des communes environnantes. Il a fallu 116 heures pour remplir le réservoir. Cette réserve d’eau peut servir de réserve d’incendie si le feu se déclarait dans la forêt qui entoure ce lieu. Cette idée qui paraissait loufoque aux yeux de certains est arrivée à son terme. Yves précise que son passage à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris l’a bien aidé. Le soutien de son épouse, son courage et sa volonté à le suivre dans toutes les démarches ont été une force qui lui a permis d’aller au bout de ses rêves. Aujourd’hui des oiseaux de toutes natures, canards, carolins, mandarins, oies bernarches du Canada, pigeons, poules etc… Au fur et à mesure du temps qui passe, la maison du pêcheur voit le jour. Cela été beaucoup de travail d’acharnement, d’entretien pour un endroit très propre, calme et reposant. Passionné de chasse, il sait partager ce lieu avec ses partenaires, ses amis, sa famille. Son entourage bénéficie de quelques morceaux de gibier, découpé selon les règles de l’art, de par sa longue expérience dans le métier. Il aime s’y rendre très tôt le matin et y respirer un air dépourvu de toutes toxines.

Date de dernière mise à jour : 21/08/2023

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire